sexta-feira, março 17, 2006
Tuer des noirs ou des arabes, c’est comme tuer des chiens…
Charles Onana est un courageux journaliste camerounais qui dans le livre Les Secrets de la justice internationale (Paris, Editions Duboiris, 2005), dénonce le montage du soit disant «génocide» rwandais. Relatant l’attentat du 6 avril 1994 qui fut l’évènement qui déclencha les troubles interethniques, il a cette remarque désabusée : «Deux chefs d'Etat de pays membres de l'ONU, sont abattus par un missile SAM 16 russe et personne ne dit rien. Le jour de l'attentat, la sécurité de l'aéroport de Kigali est pourtant entre les mains des casques bleus de l'ONU. (…) Imaginez-vous deux présidents occidentaux tués la même nuit dans un attentat terroriste et personne ne disant rien? Non! Je crois que tuer deux noirs, même s'ils sont chefs d'Etat, c'est comme tuer des chiens ou des lapins.»
On pouvait se faire une réflexion similaire, ces jours derniers, en assistant, en direct aux JT, au siège et à la prise d’assaut de la prison de Jéricho par les soldats de Tsahal. Pour faire une comparaison, l’événement transposé en Europe reviendrait à ce que les troupes belges pénètrent en Hollande pour y attaquer la prison de La Haye, la détruire partiellement et repartir en emmenant avec elles les principaux prisonniers s’y trouvant ainsi que leurs gardiens…
Il y a là une violation flagrante de toutes les règles du droit international, une agression évidente et incontestable. Pourtant, comme pour l’assassinat des chefs d’Etat africains cela s’est passé dans une indifférence a peu près totale. Une indifférence similaire à celle qui s’applique aux victimes des actions de l’armée israélienne et des colons en Palestine. Des victimes qui ne sont pas si nombreuses me dira-t-on, en effet il n’y a eu «que» 4.298 morts – dont 801 enfants - et 46.353 blessés en six ans… Mais si l’on ramenait ce chiffre à la population française cela donnerait 13.000 morts et 138.000 blessés, excusez du peu!
Cette indifférence au droit international ou à la vie humaine nous renvoie à la phrase de Charles Onana, tuer des Palestiniens c’est, pour les sionistes et ceux qui les soutiennent en Occident, «comme tuer des chiens ou des lapins.»
Mais ces actions criminelles de l’entité sioniste soutenue par les yankees et les britanniques pourraient bien aboutir à un désastre que nos apprentis sorciers n’imaginent pas (à moins que l’imaginant fort bien il soit en fait leur but…).
Ainsi, Serguéi Lavrov, ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie met en garde l’Occident, estimant que la situation actuelle est «une invitation à une très grande guerre au Proche-Orient ». De même l'envoyé de l'ONU Terje Roed-Larsen, qui rencontrait hier Jacques Chirac, a déclaré au sortir de l’Elysée : «Nombre des multiples conflits de la région parviennent à un point de rupture. (…) La situation au Moyen-Orient est plus complexe, plus fragile et plus dangereuse aujourd'hui qu'elle ne l'a été depuis longtemps».
Ces risques de guerre pourraient bien expliquer la multiplication des campagnes islamophobes en Europe afin de placer les population «en condition» et nous préparer à ce conflit.
Nous qui n’oublions pas qui sont les véritables ennemis de l’Europe, nous sommes fermement décidé, si demain un tel clash devait se produire, à tout faire pour que pas un seul jeune européen ne meurt pour Tel Aviv ou Washington.
Christian Bouchet
On pouvait se faire une réflexion similaire, ces jours derniers, en assistant, en direct aux JT, au siège et à la prise d’assaut de la prison de Jéricho par les soldats de Tsahal. Pour faire une comparaison, l’événement transposé en Europe reviendrait à ce que les troupes belges pénètrent en Hollande pour y attaquer la prison de La Haye, la détruire partiellement et repartir en emmenant avec elles les principaux prisonniers s’y trouvant ainsi que leurs gardiens…
Il y a là une violation flagrante de toutes les règles du droit international, une agression évidente et incontestable. Pourtant, comme pour l’assassinat des chefs d’Etat africains cela s’est passé dans une indifférence a peu près totale. Une indifférence similaire à celle qui s’applique aux victimes des actions de l’armée israélienne et des colons en Palestine. Des victimes qui ne sont pas si nombreuses me dira-t-on, en effet il n’y a eu «que» 4.298 morts – dont 801 enfants - et 46.353 blessés en six ans… Mais si l’on ramenait ce chiffre à la population française cela donnerait 13.000 morts et 138.000 blessés, excusez du peu!
Cette indifférence au droit international ou à la vie humaine nous renvoie à la phrase de Charles Onana, tuer des Palestiniens c’est, pour les sionistes et ceux qui les soutiennent en Occident, «comme tuer des chiens ou des lapins.»
Mais ces actions criminelles de l’entité sioniste soutenue par les yankees et les britanniques pourraient bien aboutir à un désastre que nos apprentis sorciers n’imaginent pas (à moins que l’imaginant fort bien il soit en fait leur but…).
Ainsi, Serguéi Lavrov, ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie met en garde l’Occident, estimant que la situation actuelle est «une invitation à une très grande guerre au Proche-Orient ». De même l'envoyé de l'ONU Terje Roed-Larsen, qui rencontrait hier Jacques Chirac, a déclaré au sortir de l’Elysée : «Nombre des multiples conflits de la région parviennent à un point de rupture. (…) La situation au Moyen-Orient est plus complexe, plus fragile et plus dangereuse aujourd'hui qu'elle ne l'a été depuis longtemps».
Ces risques de guerre pourraient bien expliquer la multiplication des campagnes islamophobes en Europe afin de placer les population «en condition» et nous préparer à ce conflit.
Nous qui n’oublions pas qui sont les véritables ennemis de l’Europe, nous sommes fermement décidé, si demain un tel clash devait se produire, à tout faire pour que pas un seul jeune européen ne meurt pour Tel Aviv ou Washington.
Christian Bouchet
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As súbitas preocupações humanitárias com os pretos e com os árabes (e com todos os desvalidos, pobrezinhos e 'famélicos da Terra') não deixam de ser comoventes.
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