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domingo, agosto 31, 2008

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PCREC - Processo Contra Revolucionário em Curso

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sábado, agosto 30, 2008

A nova Rússia (I) 

(um artigo de Nuno Rogeiro)

Os factos, no terreno, são poderosos. É muito provável que, apesar da ajuda americana, da visita da mulher de John McCain, dos protestos da OTAN, das reclamações junto da Justiça internacional, a Geórgia tenha de (sobre) viver, permanentemente amputada de dois territórios vitais: a Ossétia do Sul e a Abkházia.
Não é também impossível que na região de Adjara, na costa do Mar Negro, onde fica o porto de Batumi, regresse um vento autonomista, que pode derivar para uma nova independência. Na melhor das hipóteses, a Geórgia será um estado retalhado e anormal, expropriado de um acesso marítimo largo e pleno, impossibilitado de construir vias de comunicação lógicas, de montar gasodutos e oleodutos pouco dispendiosos, de gerir, em plenitude, o espaço urbano e rural.
Por agora, a Duma quer apenas a "legalização" do separatismo georgiano. Mais tarde, se a presidência Medvedev concordar, pode propor a integração, na Federação russa, dos novos estados, onde se usa já o passaporte moscovita.
Claro que esta via contraria a posição da Rússia na questão do Kosovo, onde se mostrou adversa ao reconhecimento "unilateral" da ex-província jugoslava.
Claro que esta opção destrói o argumentário moscovita, até agora baseado, em primeira linha, no direito internacional e na estabilidade dos tratados.
Claro que o mesmo caminho pode fortificar o separatismo dentro da Rússia, e o regresso da questão chechena.
Mas esta foi a linha vermelha que o Kremlin traçou no chão. É muito clara, e foi admitida recentemente por um vice-ministro dos negócios estrangeiros da Rússia: Moscovo não engolirá todas as soluções geopolíticas que o Ocidente lhe proponha, nem aceitará todos os "factos consumados" de expansão da OTAN. Recuou no caso da Polónia, Hungria, República Checa e Eslováquia. Voltou a recuar no caso das repúblicas bálticas. Mas não recuará mais.
O ministro dos Negócios Estrangeiros inglês, David Milliband, diz acertadamente que, na Eurásia, não há "ex-URSS", mas sim um novo mapa de estados independentes, nascido depois de 1991. De qualquer maneira, os factos a que aludimos são mais fortes do que a "legalidade": a Rússia reclama o direito de proteger, mesmo pelas armas, os seus cidadãos fora de fronteiras, ou as comunidades russófonas alegadamente ameaçadas, naquilo que foi a União Soviética.
Isto cria um precedente, como é óbvio. Na Europa, muitos estados possuem laços de língua e cultura com grupos étnicos que ficaram separados da pátria-mãe. Polacos, alemães, italianos, checos, húngaros, para citar só alguns, existem em comunidades definidas, dentro de países onde não se fala o seu dialecto, e onde vivem como povos "integrados". O que seria se as nações de origem quisessem "protegê-los", autonomizá-los ou "libertá-los"?
O espectro de uma nova desordem europeia existe, e a comunidade regional de estados necessita, urgentemente, de uma conferência mediadora. Esta deve acordar, relembrar, reforçar ou criar regras de coexistência, resolução de conflitos, definição espacial e vizinhança, antes que os apóstolos do caos triunfem.
A "Nova Rússia" terá de fazer parte desse acordo. É um erro grave cortar todas as linhas de contacto com Moscovo. Mas há que acertar princípios de equidade, impedindo a progressão militarista e o crescendo de ameaças.
O diálogo não pode resumir-se a uma medição de forças. Ou voltaremos ao tempo em que as fronteiras são definidas pelo alcance da artilharia.

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Um livro a não perder 


Disponível na Antília Editora

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quinta-feira, agosto 28, 2008

CHARLES MAURRAS, por Alain de Benoist 

Este texto foi publicado originalmente na revista La Nef, em 2003. Constitui uma avaliação cítica de Charles Maurras só ao alcance de um espírito enciclopédico como o de Alain de Benoist.

La Nef m'a demandé de tenir en quelque sorte un rôle de contre-chant en évoquant quelques unes des limites de la pensée maurrassienne. Je m'y risque volontiers, tout en n'ignorant pas que ce genre d'exercice a les plus grandes chances de mécontenter tout le monde : les maurrassiens, qui considèrent, avec les yeux de la dévotion, l'oeuvre de leur maître comme indépassable, et les anti-maurassiens qui ne manqueront pas, bien entendu, de trouver la critique encore insuffisante.
Allons d'emblée à l'essentiel. Maurras s'est avant tout voulu le théoricien de la monarchie, qu'il assimile à tort à une grande « famille » et dont il croit pouvoir démontrer la nécessité comme on démontre un théorème. L'institution monarchique, dont il n'est pas question de nier les mérites, représente-t-elle cependant la meilleure façon de faire face aux problèmes politiques de ce temps ? Le spectacle des monarchies actuelles conduit à en douter. Celles qui existent encore en Europe ne sont que des démocraties (libérales) couronnées. Et surtout l'état général de la société est aujourd'hui le même dans tous les pays occidentaux, qu'ils soient des républiques ou des monarchies. Ce seul fait conduit à penser que Maurras à surestimé les pouvoirs de l'institution. Au lieu de réfléchir sur les conditions de formation du lien social, sur la pluralité des facteurs à l'oeuvre dans toute dynamique sociale, il a cru que l'essentiel des problèmes pouvait et devait se régler d'en haut. Ce n'est plus le cas.
Certes, Maurras dit aussi qu'il ne veut pas d'une monarchie parlementaire.
Mais alors que reste-t-il ? Une monarchie de droit divin ? On en connaît les conditions. Mais qui peut sérieusement croire qu'on puisse ramener l'humanité occidentale à un régime d'hétéronomie dont, pour le pire et le meilleur, elle est aujourd'hui sortie ?
A partir de là, Maurras se livre à une représentation toute manichéenne.
Idéalisant l'Ancien Régime, il ne voit pas comment la monarchie française, désireuse de liquider l'ancien ordre féodal, a constamment promu la bourgeoisie au détriment de l'aristocratie, comment elle a contribué à mettre en place un vaste marché qui a consacré l'ascension de cette bourgeoisie, ni comment elle s'est employée à mettre en oeuvre un processus de centralisation politique et de rationalisation administrative que la Révolution, ainsi que l'a montré Tocqueville, a seulement accélérée et aggravée.
Parallèlement, il fait l'éloge dithyrambique des rois de France tout en tonnant contre la « barbarie allemande », oubliant que les dynasties mérovingienne, carolingienne et capétienne étaient toutes d'origine germanique et que le nom même de la France lui vient d'un conquérant germain.
Sa référence au nationalisme n'est pas moins paradoxale. C'est en effet avec la Révolution que la nation prend un sens politique : le cri de « Vive la nation ! » est à l'origine un cri de guerre contre le roi. C'est d'ailleurs pourquoi les premiers contre-révolutionnaires, comme l'abbé Barruel, stigmatisaient le « nationalisme » des révolutionnaires jacobins. En France, le nationalisme ne se formule comme doctrine « de droite » qu'au moment de l'affaire Dreyfus.
Quand Barrès évoque « la querelle des nationalistes et des cosmopolites » (Le Figaro, 4 juillet 1892), lui-même ne se range pas encore parmi les premiers, bien au contraire.
Maurras renverse cette représentation en soutenant que la Révolution fut antinationale et d'inspiration « étrangère » : « La Révolution, écrit-il, procède d'un effort de l'Etranger et de ses suppôts ». Se greffe sur cette affirmation suprenante toute une construction intellectuelle où, sur la base d'un classicisme hautement revendiqué, la Révolution, qui n'a pourtant cessé de se réclamer de l'exemple de Rome et de Sparte, est réduite à « l'oeuvre de la Réforme », tandis que le romantisme serait la « suite » naturelle de la Révolution. Maurras en voit la preuve dans l'influence « étrangère » de Rousseau, alors que l'auteur du Contrat social, critique impitoyable de la philosophie des Lumières dont se réclamaient aussi les hommes de 1789, et bien conscient de la contradiction entre les droits de l'homme et ceux du citoyen — il n'identifie pas la volonté générale et la volonté de tous —, n'hésite pas à écrire : « Le citoyen a la passion de sa patrie, l'homme celle de l'humanité et les deux passions sont incompatibles [...] Tout patriote est dur aux étrangers : ils ne sont qu'hommes, ils ne sont rien à leurs yeux. Cet inconvénient est inévitable, mais il est faible. L'essentiel est d'être bon aux gens avec qui l'on vit ».
Quant au romantisme, Maurras ne veut en connaître que des figures littéraires françaises, sélectionnées d'ailleurs pour les besoins de la démonstration (Lamartine et Musset plus qu'Alfred de Vigny). Il en place l'origine dans une Allemagne qu'il déteste — les Allemands, dit-il froidement, ne sont jamais que des « candidats à l'humanité » — d'autant plus aisément qu'il n'en connaît strictement rien. Que la pensée politique du romantisme allemand, d'inspiration le plus souvent catholique, ait été, avec Adam Müller ou Joseph Görres, pour ne citer qu'eux, le principal terrain où a pu germer outre-Rhin la critique de la modernité libérale ne lui pose visiblement pas de problème.
Il est vrai qu'alors même qu'il fait l'apologie de l'« universalité », il se garde d'affirmer la valeur générale de ses propres principes. A la limite, seule la France mérite selon lui d'être placée en monarchie, tout pays concurrent méritant plutôt d'être « mis en démocratie » pour s’en retrouver affaibli.
Maurras, en 1909, se flatte de n'être pas patriote « en faveur de la patrie des autres ». Qu'en est-il alors de la vérité politique ? De la « politique naturelle » et même de la nature humaine ?
Sa dénonciation du morbus democraticus, de la démocratie comme simple loi du nombre, reprend un refrain connu mais peu convaincant. Les théoriciens de la démocratie n'ont jamais prétendu que la vérité pouvait se mettre aux voix.
La justification qu'ils avancent est d'une autre nature. « Un état de civilisation où les hommes, en tant même que personnes individuelles, désignent par un libre choix les détenteurs de l'autorité, et où la nation contrôle l'Etat, est de soi un état plus parfait, écrit Jacques Maritain. Car s'il est vrai que l'autorité politique a pour fonction essentielle de diriger des hommes libres vers le bien
commun, il est normal que ces hommes libres choisissent eux-mêmes ceux qui ont la fonction de les diriger ».
La même obsession antidémocratique, qui l'amène jusqu'à louer un communisme dictatorial — « Otez la démocratie, un communisme non égalitaire peut prendre des développements utiles » (Mes idées politiques) — conduit aussi Maurras à énoncer que « l'anarchisme est la forme logique de la démocratie », ce qui aurait beaucoup étonné Aristote ou Périclès.
Enfin, il pose à tort la démocratie et le libéralisme comme des termes interchangeables. A propos des « divagations de démocratie libérale », il écrit aussi : « Tout ce que l'on bombycine en leur honneur ne fera jamais qu'il soit au pouvoir du petit homme d'élire son papa et sa maman [...] Ce point-là règle tout ». Hélas ! ce point-là ne règle rien, à commencer par la question de savoir ce qu'il doit en être quand le « petit homme » est devenu grand.
On pourrait pointer bien d'autres choses. A commencer par le célèbre « politique d'abord », mot d'ordre si souvent mal compris, puisque Maurras souligne à maintes reprises qu'il doit être pris dans une acception strictement chronologique, tandis que dans l'ordre des fins c'est l'économie qui doit se voir attribuer la place la plus haute. L'économie, écrit Maurras, « est plus importante que la politique. Elle doit donc venir après la politique, comme la fin vient après le moyen ». N'est-ce pas là très précisément ce qu'énonce la théorie libérale ? Et que dire d'un auteur qui voit à juste titre dans la guerre civile « la plus atroce de toutes », mais qui, en même temps, et souvent dans des termes d'une violence extraordinaire, ne cesse de dénoncer une « anti-France » intérieure ?
Ses disciples souverainistes, enfin, me paraissent avoir oublié qu'il écrit aussi, toujours dans Mes idées politiques : « Ni implicitement, ni explicitement, nous n'acceptons le principe de la souveraineté nationale, puisque c'est, au contraire, à ce principe-là que nous avons opposé le principe de la souveraineté du salut public, ou du bien public, ou du bien général ».
L'historien des idées se trouve en fin de compte assez embarrassé pour attribuer à Maurras la place qui lui revient. D'un côté, il y occupe de toute évidence une place éminente, dont témoignent à la fois le rôle considérable qui fut le sien et l'influence durable qu'il a exercée. Mieux encore, Maurras constitue l'un des très rares exemples d'un homme qui a su être à la fois un penseur, un chef d'école et l'animateur d'un mouvement politique qui a profondément marqué son temps. En même temps, osons le dire, il n'est pas un très grand théoricien politique, un théoricien comme ont pu l'être Machiavel, Hobbes, Rousseau, Tocqueville ou Marx. En philosophie pure, en sociologie pure, en économie pure, ses connaissances sont souvent défaillantes. Ce qu'il y a de meilleur chez lui, la critique du contractualisme, du parlementarisme et de l'individualisme libéral, a été formulé de façon beaucoup plus rigoureuse par quantité d'autres auteurs.
Interrogé en 1909 sur le meilleur moyen d’éveiller et de cultiver chez les enfants l’amour de la patrie, il répond : « En leur faisant apprendre beaucoup de vers de La Fontaine ». A bien des égards, Maurras reste avant tout un littéraire et un homme de la fin du XIXe siècle. Il est fondamentalement un écrivain — et un écrivain qui compte : ses poèmes surtout sont admirables.
Cela n'enlève évidemment rien à ses qualités ni, répétons-le, à son importance, qu'on a trop souvent sous-évaluée. Au-delà de ses erreurs et de ses jugements parfois si injustes, son courage, son désintéressement, son exigeante passion, sa sincérité extrême, sa ténacité et la somme incroyable d'efforts qu'il a su déployer au cours de sa vie, commandent le respect. Il y a chez Maurras quelque chose de très proprement, de très exactement héroïque.
Il n'y a pas beaucoup d'hommes publics dont on puisse en dire autant.

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quarta-feira, agosto 27, 2008

Estamos fartos de mentiras...‏ 

Numa altura em que alastram os casos de criminalidade violenta - muito a propósito para que fosse aprovado o cargo de Secretário Geral da Administração Interna, que vai ter poderes para controlar politicamente todos os casos de corrupção, por exemplo - começam a surgir as notícias a dar conta de que precisamos de mais imigrantes para ajudar no problema da baixa natalidade e da segurança social. Esquecem-se, certamente por lapso, de nos dizer que esses imigrantes que agora, supostamente, iriam ajudar a segurança social, também serão pensionistas daqui a uns anos, e portanto não apenas não ajudam em nada como ainda vão piorar a situação das gerações futuras. Ou seja o problema não se resolve, apenas se atrasa, com consequências ainda mais desastrosas. Esquecem-se ainda, nessas pseudo-contas, de incluir os astronómicos gastos do Estado em habitação social, subsídios, rendimentos mínimos, saúde, justiça, etc. Talvez por isso, alguns países já desmistificaram oficialmente essa questão, da necessidade de imigrantes e dos seus benefícios para a economia, e por exemplo o parlamento do Reino Unido publicou um relatório que desmente esses supostos benefícios e em Espanha o governo está a pagar 10.000 euros a cada imigrante para que este abandone o país.
Este é o tipo de notícias que nunca farão manchete nos jornais portugueses, mas que o Fórum Nacional não se coíbe de publicar, e talvez por isso seja tão odiado por algumas pessoas ligadas aos partidos do sistema...
A pergunta que fazemos é: se o governo socialista do Zapatero paga 10.000 euros a cada imigrante para abandonar Espanha, qual será o custo real da imigração? Parece que em Portugal é que vamos continuar a arcar com esse fardo, e com as desgraçadas políticas anti-nacionais, que não só pioram o nosso actual nível de vida (custos sociais, insegurança, baixa dos salários, etc), como hipotecam o futuro das gerações vindouras. Cabe-nos a todos nós não sermos indiferentes e fazermos algo para combater este sistema de destruição nacional.
Saiba isto, e muito mais, em http://www.forumnacional.net/

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terça-feira, agosto 26, 2008

Dia 29: todos a Esposende 

No próximo dia 29 de Agosto, sexta-feira, o núcleo do PNR de Viana do Castelo promove uma acção de vigilância florestal no mítico Monte de S. Lourenço, no concelho de Esposende.
A iniciativa, aberta a todos os militantes e apoiantes do PNR, decorrerá entre as 11h30 e as 17h00.
Ao longo deste período haverá oportunidade para visitar o Castro de São Lourenço, cuja ocupação está datada do Bronze Final e, numa segunda fase, da Idade do Ferro. Para além do aspecto histórico-arqueológico, o Monte de S. Lourenço é um local de rara beleza paisagística.
Como Nacionalistas, a defesa do património natural e cultural é uma das nossas preocupações fundamentais. Por isso, se tem interesse e disponibilidade para participar na actividade do dia 29 de Agosto, envie por favor um email para:
vianatp@gmail.com
Se deseja organizar uma acção idêntica na sua região contacte-nos:
ce@pnr.pt
(Fonte:
Viana do Castelo Terra Portuguesa)

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Viver é militar 

Dia 21/08/2008 realizou-se em Viana do Alentejo mais uma acção de rua do núcleo local do PNR.
Foram distribuidos panfletos, e colados autocolantes e cartazes.
Um exemplo de militantismo, a seguir em todos os núcleos de acção local onde quer que existam nacionalistas portugueses.
(Fonte: Évora Terra Portuguesa)

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segunda-feira, agosto 25, 2008

Terra Portuguesa 


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domingo, agosto 24, 2008

Orientações 

(um excerto de Julius Evola, retirado do boletim GLÁDIO)

Quanto ao espírito, existe efectivamente algo que pode servir de orientação para as nossas forças de resistência, de levantamento e de restauração: é o espírito legionário. É a atitude de quem sabe escolher o caminho mais duro, de quem sabe combater, mesmo conhecendo que a batalha está materialmente perdida, de quem sabe reviver e revalidar as palavras da antiga saga: “A fidelidade é mais forte do que o fogo”, através das quais se afirma a ideia tradicional que é o sentido da honra e a vergonha da desonra – não de pequenas medidas tiradas de pequenos moralismos - ; eis o que cria uma diferença substancial, existencial entre os seres humanos, quase como entre uma raça e outra raça.
Por outro lado, há a realização própria daqueles em quem o que era um fim surge doravante como um meio, a admissão neles do carácter ilusório de múltiplos mitos, deixando intacto o que eles souberam atingir por si mesmos, nas fronteiras colhidas entre a vida e a morte, para além do mundo da contingência.
Estas formas do espírito podem ser as bases duma nova unidade. O essencial é assumi-las, aplicá-las e entendê-las do tempo de guerra ao tempo de paz que não passa de uma trégua e uma desordem mal contida, até que se determine uma discriminação de uma nova frente de batalha. Isto deve realizar-se em termos muito mais essenciais do que o de “partido” que só pode ser um instrumento contingente visando certas lutas políticas; em termos mais essenciais até do que de simples “movimento”, se por “movimento” entendermos, apenas, um fenómeno de massas e de agregação, num fenómeno mais quantitativo do que qualitativo, baseado mais em factores emotivos do que na severa e clara adesão a uma ideia. Do que se trata, em vez disso, é duma revolução silenciosa, de origem profunda, que devemos favorecer, para que sejam, primeiro, criadas no interior e em cada um as premissas de essa ordem que, depois, terá de afirmar-se também no exterior, suplantando, fulminantemente, no momento justo, as formas e as forças dum mundo em decadência e subversão. O “estilo” que deve imperar é o de quem se mantém sobre posições de fidelidade a si mesmo e a uma ideia, numa intensidade recolhida, numa repulsa por quaisquer proveitos e quaisquer compromissos, num total empenhamento que se deve manifestar não só na luta política, mas também em toda a expressão da existência: na oficina, na fábrica, no laboratório, na Universidade, nas ruas, na própria vida pessoal dos afectos e dos sentimentos. Temos de chegar a um ponto tal, que o tipo humano por nós requerido – seja reconhecido inconfundivelmente, diferenciado, e que dele se possa dizer: «Eis alguém que age como um homem do Movimento.”
Este mesmo lema – que foi o das forças que sonharam uma nova ordem para a Europa, mas que a sua realização foi muitas vezes entravada e desviada por múltiplos factores – precisa de ser retomado hoje. E hoje, no fundo, as condições são melhores, porque não existem equívocos e basta olhar à volta, desde a praça pública até ao Parlamento, para as vocações serem postas à prova e obter-se, claramente, a medida do que nós não devemos ser. Em face dum mundo apodrecido, cujo principio é “Procede como vires proceder” ou “Quem te obriga a fazer isso?” ou também “Primeiro o estômago, a pele, e depois a moral” ou ainda “Não estamos em tempo de uma pessoa dar-se ao luxo de ter carácter” ou, finalmente, “Tenho uma família a sustentar”, opomos nós esta norma de conduta, firme e clara: “Nós não podemos agir de outra maneira, este é o nosso caminho, esta é a nossa forma de ser.”
Tudo quanto de positivo se puder obter hoje ou amanhã nunca se obterá mediante a habilidade dos agitadores e dos politiqueiros, mas sim através do natural prestígio e do reconhecimento ou verificação de homens, quer já maduros, quer, ainda mais, das gerações novas, desde que eles sejam capazes de tais coisas e desde que, nisso, apresentem uma garantia para a ideia.
Trata-se, pois, de uma nova substância que tem de surgir (em substituição da apodrecida e desviada, criada no clima de traição e da derrota), num avanço lento para além dos quadros, dos graus e das posições sociais do passado. Trata-se de uma figura nova que devemos ter perante os olhos, para poder medir a nossa própria força e a nossa própria vocação. Esta figura – é importante, fundamental, reconhecê-lo – nada tem a ver com as classes enquanto categorias económicas, nem com os antagonismos que lhe são relativos. Ela tanto se poderá manifestar no papel do rico como no do pobre, do operário como do aristocrata, do empreendedor, como do investigador, do técnico, do teólogo, do agricultor, do homem político no sentido estrito do termo. Mas esta nova substância terá uma diferenciação interior, a qual será perfeita quando, outra vez, não houver dúvidas acerca das vocações e das funções que temos de seguir e do sentido do mando, quando o restaurado símbolo da autoridade indiscutível reinar no centro das novas estruturas hierárquicas.
Isto assinala-nos uma direcção tanto anti-burguesa como antiproletária, uma direcção totalmente limpa de contaminação democrática e das mentiras “sociais” e, por conseguinte, conduzindo a um mundo claro, viril, articulado, feito de homens e de condutores de homens. Desprezo pelo mito burguês da “segurança”, da mesquinha vida estandardizada, conformista, domesticada, rotineira e “moralizada”. Desprezo pelo vínculo anódino, próprio de todo o sistema colectivista e mecanicista, e por todas as ideologias que conferem aos confusos valores “sociais” a primazia sobre os valores heróicos e espirituais, por meio dos quais se deve definir, para nós, em todos os domínios, o tipo de homem verdadeiro, da pessoa absoluta. Algo de essencial será conseguido quando se despertar, novamente, o amor por um estilo de impessoalidade activa, no qual o que conta é a obra e não o individuo, pelo qual nos tornemos capazes de considerar que o importante não somos nós mesmos, mas pelo contrário, a função, a responsabilidade, a tarefa assumida, a finalidade procurada.

Julius Evola
(extracto da obra “Orientamenti”

Nota:
Quando Evola fala em espírito legionário, usa-o numa acepção realmente espiritual e referida à Roma ideal e exemplar que o autor propugnava. É o sentido imperial e, ao mesmo tempo, de dedicação, sacrifício, domínio de si mesmo, combatividade e fidelidade. E que tanto se pode encontrar em antigas legiões romanas, como na moderna Legião de S. Miguel Arcanjo romena, como nos indivíduos cercados pelo mundo contemporâneo.

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Atomismo e Organicismo 

(um artigo de Carlos Bobone, para o boletim GLÁDIO)

DUAS CONCEPÇÕES SOBRE A FORMAÇÃO DA SOCIEDADE

Hoje em dia está muito espalhada a ideia de que à democracia se opõe a ditadura.
Com efeito, parece lógico a muita gente que, se o poder não for exercido pela maioria, terá que ser exercido pela minoria. Quer dizer: para a maior parte das pessoas o poder baseia-se apenas no número. Será uma visão correcta?
Para respondermos a esta pergunta convém analisarmos primeiro as principais teorias sobre o desenvolvimento e a formação das sociedades humanas. Existem duas concepções fundamentais: a concepção atomística e a concepção organicista.
Segundo a primeira, uma sociedade não passa de um conjunto de pessoas isoladas em que o interesse individual coincide com o interesse colectivo. Essa concepção baseia-se na teoria do chamado Contrato Social que consiste em reconhecer que o indivíduo tem direitos naturais mas não deveres naturais. Segundo esta concepção o individuo só tem deveres, quando os aceita livremente; e o instrumento através do qual ele aceita os seus deveres seria o “Contrato”. Portanto, todas as relações estáveis entre membros da sociedade, toda a vinculação de um indivíduo e um grupo, resultariam do dito contrato. Por outras palavras, segundo o “atomismo”, os membros de qualquer sociedade humana juntam-se em função dos seus interesses. A conclusão que se tira da concepção atomística é a de que a formação das sociedades é um resultado da vontade humana, isto é, um acto racional. Negam-se assim as explicações naturalistas sobre a formação e o desenvolvimento das sociedades.
Segundo a concepção organicista e ao contrário da anterior, as sociedades humanas não são só formadas pela soma dos indivíduos que a constituem; isto porque, da associação de duas ou mais pessoas pode resultar um novo ser, distinto dos que o compõem. Ou seja, uma unidade nova, superior a simples soma das partes componentes, autónoma ou distinta perante outras unidades de convivência, uma espécie de “órgão” vivo e que, em termos sociais, se designa por “instituição”. O institucionalismo vê na formação espontânea das instituições a origem das sociedades.
Entende-se por instituição aquilo que é estabelecido pelos homens, ou seja, o casamento, a família, a associação, a fundação, o governo, o parlamento, etc. Segundo a teoria organicista a associação dos homens através das instituições é um facto natural que não depende originalmente da vontade humana. As instituições nascem, desenvolvem-se e desaparecem sob o impulso de forças que estão além da vontade humana. Visam objectivos superiores ao interesse particular dos seus membros enquanto o contrato visa apenas os interesses dos que o celebram.
Segundo a concepção que se adoptar, tomar-se-á uma atribuição diferente em relação à atitude do poder político. É lógico que a ideia de que se falou ao princípio (a da democracia se opor à ditadura) resulta de uma concepção atomística. Também o sistema eleitoral adoptado na Europa ocidental resulta de uma concepção atomística porque vê nos cidadãos isolados a base do poder. Como vemos, portanto, é muito importante verificarmos qual das duas concepções está certa. As sociedades têm origem natural ou resultam da vontade humana?
Esta pergunta está no âmbito da ciência, portanto devemos procurar saber o que dizem os cientistas. Sobre isso todos parecem de acordo em afirmar que a concepção organicista é a que está certa, ou seja, as sociedades têm origem natural. Com efeito, segundo as descobertas da Etologia, os homens têm tendência para se associarem formando hierarquias que resultam das suas funções nessas associações. Desmond Morris, por exemplo, diz: «Biologicamente falando, o homem tem a tarefa inata de defender três objectivos; ele próprio, a sua família e a sua tribo.» O que é que se pode concluir desta afirmação? Que a vinculação do homem à família e à tribo – exemplos de instituições naturais – têm origem biológica, portanto natural e não contratual.
Se aceitarmos a concepção orgânica de que o poder político não deve pertencer às maiorias ou às minorias, mas sim às instituições através de um sistema devidamente delas representativo é essa, precisamente, a conclusão que tiramos. Não deve estar concentrado no aparelho burocrático do Estado, mas deve ser repartido pelas diversas instituições, conforme a sua importância e o âmbito em que se inserem. Os próprios democratas reconhecem a razão desta afirmação ao darem uma grande importância aos sindicatos e associações patronais, os chamados “Parceiros Sociais”.
Mas nos regimes liberais, estas organizações não têm função que teriam num regime institucional porque limitam-se a servir para unir os seus associados contra o inimigo exterior, enquanto num regime institucional teriam a seu cargo a resolução dos problemas internos do sector a que dissessem respeito. É o caso, por exemplo, das profissões (salários, horário de trabalho, qualificações exigidas para o desempenho da profissão, etc.) e dos conflitos com as outras forças sociais, que não seriam resolvidos com situações extremas como o Lock-out e a greve nos regimes liberais e o desaparecimento das classes nos regimes socialistas, mas sim com a negociação entre as partes interessadas e a mediação do Estado. Além disso um sistema orgânico evita que os interesses das minorias sejam desprezados. Assim num país industrializado em que a maioria da população é constituída por operários se houvesse um regime institucional os agricultores não teriam problemas em serem minoritários porque eles próprios dirigiriam os seus assuntos. Num regime liberal, os operários é que teriam todo o poder por serem em maioria e seriam eles a decidir quem é que dirigia a agricultura. Quando um assunto é dirigido por pessoas que lhe são alheias, além de se estar numa situação injusta, o resultado não será, provavelmente, o melhor.
Qual será então a função do Estado? O Estado exercerá funções de carácter geral como a defesa interna e externa, a mediação nos conflitos entre as diversas associações e a coordenação das actividades das instituições. O órgão máximo do poder é uma assembleia onde estão representadas todas as instituições directa ou indirectamente, conforme a sua importância e a sua área de acção e que detém o poder legislativo. Assim, no plano administrativo, por exemplo, um conjunto de famílias constitui uma Junta de Freguesia, as Freguesias compõem um Concelho, os Concelhos formam os Municípios que deverão estar representados na assembleia legislativa.
Num regime institucional, cada pessoa é considerada não como “um entre muitos”, mas como um componente essencial de uma estrutura. Por isso, não há igualdade, cada um tem a sua importância adequada à sua actividade, enquanto que nos regimes liberais e marxistas a personalidade não conta, todos têm o mesmo poder (teoricamente, é claro…).
Em conclusão, para evitar a excessiva concentração de poder dos sistemas marxistas e liberais e a desordem dos sistemas anárquicos, propomos uma alternativa descentralizadora e humanista: uma estruturação verdadeiramente orgânica do poder político, adequada à natureza orgânica que essencialmente caracteriza a sociedade.

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Resistirá o Socialismo ao Século XXI? 

(artigo de Manuel Brás, para o boletim GLÁDIO)

O facto de um número considerável de países europeus ter colocado fora de combate, por via eleitoral, o que neles restava das estruturas socialistas, levanta a questão de saber até que ponto esse afastamento compulsivo, por mandato popular, dessas forças políticas, é ou não definitivo.
Porque não é possível esquecer e desprezar, até pelas suas consequências, o que foram e representaram os socialismos, fossem eles vermelhos, castanho ou preto, na História das Nações europeias ao longo do século XX. Nem as suas concepções do mundo e do homem. Nem a sua capacidade de assimilar à força pessoas, famílias e grupos sociais em estruturas de totalidade, isto é, em estruturas estatais, como convém a partir do momento em que se identifica o Estado com o Absoluto.
Chegados que somos a este pressuposto do Estado totalitário, essencial em qualquer regime socialista, democrático ou não, cabe agora caracterizar os outros pressupostos daqueles que foram os dois regimes socialistas mais dignos desse nome no século XX: o nacional-socialismo e o socialismo marxista – ou “científico” – como alguns lhe chamaram. O fascismo italiano (histórico), ainda que teoricamente totalitário e estatólatra, não foi, na prática, um regime socialista com a mesma graduação e da mesma natureza do alemão e do soviético. Quanto aos socialismos ditos democráticos, procuram os mesmos fins com “luvas de seda”.

Estado socialista, Estado totalitário
Basta conhecer a diferença entre um abjectivo e um substantivo para perceber que “nacional” é adjectivo e “socialismo” é substantivo.
Pelo que o nacional-socialismo (NS) é tão socialismo como o marxista e isso foi que lhe conferiu a categoria de regime totalitário. Identificar o NS – que foi um fenómeno exclusivamente alemão e inconcebível noutra Nação – com o nacionalismo, é pura ignorância do que é uma coisa e outra. É tão crasso como dizer que Portugal é Espanha.
O socialismo, ao identificar o Estado com o Absoluto, não permite que nada fique de fora de si próprio, nem configurado de forma diferente daquela que é concebida. Tudo está subordinado ao Estado, que é a origem e o fim de tudo: a nação, a Pátria, os corpos sociais, a família, a pessoa (frequentemente considerada uma abstracção); enfim, toda a actividade humana: a liberdade, a arte, a economia, a vida social, o trabalho, a ciência, a vida espiritual e religiosa. O estado é o único deus. O socialismo a religião.
Ao deificar o Estado torna-se supérflua toda a religião. Por isso, o marxismo a considerou como o “ópio do povo”, perseguindo com dureza, em particular, o Cristianismo, de forma a restar só as estruturas que aceitassem permanecer sob o controlo do estado soviético e as pessoas que lhe merecessem confiança.
A incompatibilidade entre o NS e o Cristianismo só pode parecer estranha para quem não conhece bem a natureza de um e do outro. Se persistirem dúvidas basta só atentar nas seguintes citações: «O NS não aceita sem reservas o Cristianismo, quer ele seja uma fé ou uma Igreja organizada, quer ele se manifeste no domínio político ou no domínio religioso. Aceita-o apenas na medida em que ele respeita os limites que lhe são inerentes e em que não invade o domínio do poder político…Que vem a ser o político? Político é tudo o que respeita às formas de organização da sociedade humana: a Palavra, a Imagem, a Escrita e o Gesto, numa palavra, tudo aquilo que possa ter quaisquer laços com a comunidade da Nação. Que é a religião? Religião é tudo o que sai do quadro terrestre, a crença no divino, o sentimento do infinito, a nostalgia das coisas que se situam para além do mundo visível aos homens. Segundo tal concepção, toda a materialização da fé – uma peregrinação ou uma procissão, um sermão ou um ensinamento religioso, a instituição da Igreja como tal – confundir-se com uma manifestação política.» (1)
«Nós, os NS, exigimos que a vida pública seja libertada de quaisquer intromissões religiosas. Que sentido faz que existam ainda associações de funcionários cristãos? Nós não queremos funcionários católicos nem funcionários protestantes, queremos funcionários alemães. Para que serve uma imprensa quotidiana católica? Não temos necessidade de quotidianos católicos ou protestantes, mas apenas quotidianos alemães. Nada no nosso regime justifica a existência de associações profissionais católicas, de círculos ou de movimentos das juventudes católicas. Isso está ultrapassado. As actividades destas organizações estendem-se frequentemente por domínios que são da exclusiva alçada do Estado NS. Estas coisas só podem contribuir para abalar a unidade do Povo Alemão. Mas nós não deixaremos abalar esta unidade, que Adolf Hitler criou depois de uma luta de quinze anos, deixando conquistar a alma alemã seja por quem for.» (2)
Em Mein Kampf, Hitler tinha acentuado a neutralidade do seu movimento em matéria de religião. Por um lado, tinha chamado a atenção do Povo Alemão contra uma cisão confessional que só poderia aproveitar à “Judearia Internacional”, e por outro lado considerava o Catolicismo e o Protestantismo como garantias da continuidade do Povo Alemão. Hitler punha de lado os partidos que eram portadores de uma etiqueta religiosa. É evidente que, com isso, visava principalmente o grande partido católico do “Centro”. Insistia na mais estrita separação entre a Igreja e o Estado. A Igreja devia ocupar-se apenas dos problemas espirituais, e em caso algum devia intervir nos negócios temporais, domínio exclusivo do Estado. Já antes de 1933 o programa do NSDAP incluía a liberdade de todas as crenças, mas com uma restrição muito significativa: «na medida em que ela (esta liberdade) não ameace a existência do Estado e não entre em contradição com a moral da raça germânica». A noção de raça estava já a opor-se à de religião.
O NSDAP continuava: «O Partido como tal é o representante do Cristianismo positivo.» (3) Tratava-se de uma fórmula muito ambígua, que deixa a porta aberta a todas as interpretações. Depois da tomada do poder, Hitler, por razões tácticas, fáceis de compreender, afirma-se profundamente cristão. Considera o catolicismo e o protestantismo como os dois factores mais importantes para a estruturação do carácter nacional e os fundamentos inabaláveis da vida normal e dos costumes do Povo Alemão. Porém, nas suas conversas privadas a linguagem usada não tinha nada a ver com as declarações oficiais, como aconteceu numa entrevista concedida a Rauschning: era de capital importância saber: «Se o Povo Alemão ia persistir na religião judaico-cristã, com a sua moral emoliente baseada na piedade, ou se ia adoptar uma fé heróica e forte, uma vez que os únicos deuses são a Natureza, o Povo, o Destino e o Sangue.» E continuava: «Uma Igreja alemã, um Cristianismo Alemão é uma aldrabice. Ou se é cristão ou se é alemão. Não se pode ser as duas coisas ao mesmo tempo.» (4)
Fingia-se apenas que se reagia contra a intromissão da Igreja no domínio político, e a Igreja tinha de arcar com a responsabilidade de atravessar uma fronteira que na realidade não existia, ou que era traçada de maneira arbitrária. Sob um regime que se dizia sem restrições do “homem total”, onde começava o domínio político e terminava o domínio religioso?
O NS e o socialismo soviético tiveram efectivamente essa raiz comum – a ideologia socialista –, com a correspondente concepção totalitária do Estado. Hitler e Estaline tiveram até, em determinados momentos da História, entendimentos comuns – o célebre tratado germano-soviético de 22 de Agosto de 1939, que dividiu a Polónia pelos dois blocos socialistas de então. Bem entendidos estavam eles também quanto ao tratamento a dar a quem não se enquadrasse dentro da dinâmica do Estado, ou se lhes pudesse fazer sombra: a eliminação física sistemática. Basta lembrar o que aconteceu na Alemanha de 30 de Junho para 1 de Julho de 1934 – na noite das “facas longas”. As SS eliminaram à bala centenas de dirigentes das SA, com Ernst Röhm à cabeça, Chefe de Estado-Maior desta organização ligada ao NSDAP, desde 1931, que, assim, acabou por perder o seu protagonismo no seio do regime. Estaline pôde fazer isso mais vezes, com mais pessoas, com mais calma e com mais discrição. Esteve mais tempo no poder soviéticoque Hitler no poder alemão.
Mas entre o socialismo soviético e o NS não existiram só semelhanças. Existiram também diferenças. A começar pelos mestres inspiradores mais próximos. O socialismo soviético foi inspirado nas ideias de Marx e Lenine, baseadas originalmente em pressupostos económicos (5), enquanto o NS foi fortemente inspirado por Nietzsche e pela sua apologia da superioridade rácica.
Embora o NS estivesse destinado a conduzir a Alemanha para uma sociedade sem classes, não o pretendia fazer segundo os moldes de enfrentamento próprios do materialismo histórico e dialéctico, isto é, baseado na famosa luta de classes entre proletariado – os oprimidos – e capitalistas – os opressores –, motor da História e meio infalível para se chegar a um novo e definitivo patamar da existência humana: a ditadura do proletariado. Este foi o grande desígnio e utopia da revolução bolchevique. Mas a revolução NS não passaria por aí. Hitler não dispensou os capitalistas alemães de contribuírem para a prosperidade da Alemanha, necessária para sustentar um esforço de guerra que já em 1936 antevia: «A nossa situação política apresenta-se deste modo: a Europa só conta actualmente dois Estados que se possam considerar sólidos em face do bolchevismo: a Alemanha e a Itália. (…) Além da Alemanha e da Itália, só o Japão poderia ser considerado como uma potência sólida em face do perigo mundial. Este memorando não se destina a predizer o momento em que a situação insustentável da Europa se transformará numa crise aberta. Aqui desejaria apenas afirmar a minha convicção de que esta crise não pode deixar de se produzir e se produzirá. (…) Eu fixo, portanto, os seguintes empreendimentos: 1) O exército alemão deve estar pronto a entrar em combate dentro de quatro anos; 2) Dentro de quatro anos a economia alemã deve ser capaz de suportar uma guerra.» (6)

O homem nacional-socialista
As SS e as Waffen-SS, como arquétipo do homem nacional-socialista e da “superioridade” da raça ariana.
O movimento NS, liderado por Adolf Hitler, não pretendia apenas a tomada do poder na Alemanha. Tinha uma concepção muito própria do mundo e do homem, baseada nas ideias de Nietzsche, que o Führer tentaria pôr em prática. Visava, após a tomada do poder em Berlim, a criação de um homem que tivesse como símbolo o Übermensch, anunciado por Zaratustra (7). Depois da “morte de Deus” – Gott ist tot – é necessário encontrar um novo sentido para o mundo e para a vida, para a cultura e para a História. Esse sentido é o “super-homem”.
Individuo ou espécie, o Übermensch encarna a vontade de domínio, o impulso original de todo o ser, a besta fulva e o grande aristocrata que vivem e se realizam “além do bem e do mal”, do justo e do injusto, de todas as dicotomias surgidas no mundo a partir do velho profeta Zoroastro e continuadas através de Sócrates e seus descendentes morais e, sobretudo, através de quase dois milénios de Cristianismo. O super-homem virá dizer “sim” à Terra e a tudo quanto a Terra representa de absoluto e de fim em si mesma, virá operar uma radical transmutação de todos os valores. O Übermensch, verdadeiro modelo da raça superior, é pura vontade de poder, instinto de sobrevivência, a mais admirável força da Natureza, ao qual está reservado um destino heróico.
Enquanto o socialismo soviético apostava nas massas proletárias oprimidas pelo jugo capitalista e estatizava todos os meios de produção e de riqueza, impondo o Partido Comunista como “alma” do Estado soviético, a revolução NS apresentava a sua própria concepção do mundo – weltanschauung. O homem NS não tinha vocação de oprimido, mas de herói – à imagem do Führer, sobre quem recai a responsabilidade total. O Estado identifica-se com o Absoluto, o NSDAP e as suas organizações e associações – como as SS – são a “alma” do Estado, e o Führer a sua personificação, em quem se confia e obedece cegamente.
O homem NS considera-se superior em virtude da raça e da sua moral decorrente, como bem demonstram as palavras do Reichsführer SS Heinrich Himmler: «…Há 11 anos, desde que eu sou Reichsführer SS, o último objectivo continua para mim invariável: criar uma Ordem do Sangue Puro capaz de servir a Alemanha, uma Ordem capaz de se dedicar sem hesitação nem reservas e de suprir, graças à sua vitalidade – pois os seus membros são sempre substituídos – às perdas mais duras, uma Ordem que difunda tão ao largo esta noção de sangue nórdico, que possamos atrair a nós o sangue nórdico do mundo inteiro, que o possamos retirar aos nossos adversários para o juntarmos ao nosso, e que assim nunca mais uma gota de sangue nórdico, de sangue germânico, possa lutar contra nós. Nós devemos possuir este Sangue Puro; os outros não devem ter nenhum. (…) Regra absoluta para os SS: não devemos honestidade, benevolência, fidelidade e reconforto senão aos membros do nosso próprio sangue, e ninguém mais. A sorte dos Russos ou dos Checos é-nos completamente indiferente. Nós apropriar-nos-emos do que estes povos possam ter de sangue bom, roubando, se necessário for, os seus filhos para os educar entre nós. Só na medida em que a nossa civilização tem necessidade de escravos, é que nos importa saber se os outros povos vivem na opulência ou morrem de fome – a não ser por isso, não têm para nós qualquer interesse. Que 10.000 mulheres russas desfaleçam esgotadas na construção de uma vala anticarro não nos interessa a não ser na medida em que esse trabalho pode ser realizado para o bem da Alemanha. Que fique bem claro que não seremos nem brutais nem desumanos a não ser quando isso for necessário. Nós, os Alemães, o único povo do mundo a ter uma atitude correcta para com os animais, também adoptaremos uma atitude correcta para com os animais humanos. É contudo um crime para com o nosso próprio sangue preocuparmo-nos por eles e consagrarmos-lhes ideais, para que os nossos filhos e os nossos netos tenham mais dificuldades com eles. Se tu vens dizer-me: “Eu não posso construir esta vala anticarro com mulheres e crianças; é desumano, porque morrem como moscas”, então eu dir-te-ei: “Assassino do teu próprio sangue! Se a vala não for aberta, morrerão soldados alemães, filhos de mulheres alemãs, gente do nosso sangue”. É isto que eu queria incutir – e creio tê-lo conseguido – aos SS. Isto é uma das nossas leis mais sagradas: a nossa preocupação, o nosso dever, deve referir-se ao nosso povo e ao nosso sangue. É neles que devemos pensar, é sobre eles que devemos velar, é por eles que teremos de trabalhar e de combater – por mais ninguém. Tudo o resto nos é indiferente…» (8)
Assim se justifica a eliminação física de quem quer que seja que não tenha sangue germânico – untermenschen –, pelo facto da Alemanha reclamar esse sacrifício ou, simplesmente, pela hipótese meramente académica de algum dia vir a causar dificuldades ao estado NS. Ideias que talvez não resistam a duas perguntas: imbecil, em que é que o teu sangue vale mais que o dos outros? Porque é que a tua raça é superior às outras? Explica-me.
A perseguição e tentativa de extermínio dos judeus, povo especialmente visado por essa “raça de senhores”, mas não exclusivamente, encontra fortes apelos nas ideias de Nietzsche, como demonstram algumas citações das suas obras. Em o “Anticristo”, Nietzsche considera que o Cristianismo não é uma reacção contra o instinto judaico, antes é “um avanço na sua lógica terrível” (9). Nessa mesma obra, considera a propósito dos judeus: “o povo mais singular da história”, “antítese dos seus valores naturais”, “o povo mais funesto da história universal”, que visa “tornar a humanidade doente e perverter as noções do bem e do mal, de verdadeiro e de falso num sentido mortal para a vida e infamante para o mundo”. (10)
Em “Para Além do Bem e do Mal” afirma não ter encontrado “um só alemão que goste dos judeus”. Aqui contesta o princípio oriundo do Cristianismo da igualdade dos homens perante Deus, por conduzir ao domínio dos fortes pelos fracos e, por conseguinte, à mediocridade e proclama a existência de diferentes tipos de homem. Daqui surge o modelo do “super-homem” e a “vontade de poder”. É em homens “fortes e independentes, preparados e predestinados para o comando” que “encarna a razão e a arte de uma raça dominante” (11). A compaixão contraria a lei da evolução, identificada com selecção, exerce uma acção depressiva e conduz ao nada: “quando alguém se compadece, enfraquece-se”. (12)
Por isso Himmler pôde continuar com o seu discurso, agora, em particular, visando os judeus: «Agora falarei da extirpação e do extermínio do Povo Judeu. Isso fazia parte das missões fáceis de ordenar: “O Povo Judeu será exterminado, disseram os membros do Partido, isso faz parte do nosso programa. Nós liquidaremos os judeus, nós exterminá-los-emos.” E afinal, o que vimos? 80 milhões de óptimos alemães, e cada um deu guarida a seu bom judeu: “Sem dúvida, os outros são uns porcos, mas este é um Judeu bom”. Nenhum dos que assim falam viu a viveu aquilo que nós vimos e vivemos. A maior parte de vós sabe o que é um monte de 100, 500 ou mesmo 1.000 cadáveres.
Temos suportado tudo isso e – abstraindo de delírios imputáveis à fraqueza humana – termos ficado normais, endureceu-nos. É uma página gloriosa da nossa história, página que nunca tinha sido escrita e que nunca mais voltará a sê-lo…» (13)
As estimativas sobre o quantitativo de judeus exterminados apontam para os seguintes valores: a Comissão Alemã refere entre um mínimo de 4. 200.000 e um máximo de 4.600.000, enquanto a Comissão Anglo-Saxónica aponta para 5.700.000. (14)
Mas é sabido como o NS acabou em 1945. Em Abril desse ano, o homem que tudo dirigiu na Alemanha desde 1933, dizia: «O nacionalsocialismo morreu. Talvez dentro de cem anos surja uma ideia semelhante, com a força de uma religião. Mas a Alemanha está perdida. Não foi suficientemente forte para a missão que lhe destinei.»
Por isso, cerca de um mês depois o Führer suicidou-se, fazendo jus à fama de heroísmo que todos reconheciam nele. Os mil anos de revolução levada a cabo na Alemanha, afinal foram só doze.

Para a posteridade, para a modernidade
Caídos os regimes socialistas, respectivamente em 1945 e 1989, a sua influência não deixou, por isso, de se fazer sentir nas chamadas democracias, que lhes assimilaram algumas sementes.
Os postulados e princípios sobre a propaganda que o Dr. Goebbels fixou para a utilização dos meios de comunicação de massas de então – a rádio e o cinema – continuam intactos a pontificar nos nossos dias, agora também estendidos à televisão.
Se bem que já tivessem havido precedentes nos Estados Unidos da América do Norte e Suécia dos anos 20 e 30, os planos eugénicos fixados pelo regime NS numa célebre reunião em Berlim – Tiergartenstrasse, 4 – em 1939, vão-se cumprindo fielmente a pouco e pouco. A apologia do aborto, da eutanásia e das manipulações genéticas com fins eugénicos aí estão por todo o lado a fazer sensação.
A justificação não será a do apuramento de uma raça, mas não deixa de ser a da eugenia, misturada com motivações de rentabilidade económica e razões de carácter utilitário – quando dá jeito. O que acaba por fazer vir ao de cima o apelo à exterminação de raças inferiores como os não desejados, os doentes incuráveis e terminais, os deficientes e os económica e fisicamente mais fracos.
São legados de visões socialistas do mundo e do homem que as democracias fizeram o favor de transportar para o século XXI. O que corresponde, no fundo, a essa tentação de poder que se insinua no íntimo de cada homem, quer se julgue personificar o Estado ou não: o domínio absoluto da própria vida e da vida dos outros.
Uma questão, à primeira vista, intrigante é a de saber porque é que a “sociedade da informação” condena frequentemente o NS enquanto esquece que o socialismo soviético existiu, maltratou e exterminou mais pessoas que o NS. Isto vê-se de forma inquestionável no cinema e no facto de, até hoje, não ter havido um único cineasta que se interessasse pela “gesta” de Estaline, que é bem grande. O que fará calar essa gente? O que é que torna o NS mais odioso que o socialismo soviético?
Talvez se possam encontrar duas explicações: primeiro, uma questão de propaganda, de conveniência e de silêncio, que é também uma grande propaganda. Andam para aí ainda muitos senhores e senhoras que foram (e ainda serão?) grandes apologistas do regime soviético, com todas as más consequências que teve. Mas ninguém lhes aponta o dedo pelo facto de terem defendido apaixonadamente um regime verdadeiramente criminoso. Postos a apontar regimes totalitários e criminosos, temos que os apontar todos e não só alguns.
Outra ordem de razões prende-se com o facto do regime soviético ter dirigido a sua sanha contra classes, o que não personaliza tanto a carga de ódio e desprezo contra indivíduos, como o NS, supostamente pertencentes a raças inferiores.

O Estado hobbesiano
O modelo de Estado mais frequente nos actuais regimes demoliberais e capitalistas do Ocidente apresenta claras influências conceptuais de Thomas Hobbes, designadamente, expostas em “Leviathan”.
As crescentes dificuldades manifestadas pelo homem ocidentalpara ser senhor de si próprio, isto é, ser capaz de se governar a si próprio, – o que não é o mesmo que ser individualista – como consequência da crescente valorização do bem estar material e do conforto, das dependências várias, do consumismo e, paradoxalmente, do egoísmo, acabam por lhe enfraquecer o carácter e justificar que se encontre no Estado, “enquanto expressão do Contrato Social que envolve a alienação para um soberano do direito de cada homem se governar a si próprio” (15), “a solução para a paz e o bem-comum de uma colectividade que, vivendo no seu “estado de natureza” se destruiria. O Estado é, deste modo, a única salvaguarda do indivíduo” (16).
Um Estado destes, aquilo que poderíamos chamar de socialismo democrático ou de social-democracia, é um digno sucessor do Estado marxista. Perfeitamente entendido com o capitalismo, mesmo selvagem, quanto à economia e finanças, não abdica da sua missão – teórica – de educador e curandeiro. Num país como Portugal, com forte tradição de estatização do ensino e da saúde, o Estado ainda usa a escola e o centro de saúde e o hospital para a doutrinação ideológica, sobretudo partindo do princípio que o ensino e a saúde têm que ser grátis para todos. Mesmo que não funcionem.
Para compensar a gratuitidade do ensino, os nossos filhos têm de ouvir e desbobinar os lugares-comuns dos juízos e das interpretações marxistas e freudiana da História e têm que presenciar nas aulas a apologia do homossexualismo como opção possível a fazer dentro de momentos. Para compensar a gratuitidade de saúde temos de ouvir a apologia do controlo da natalidade, – num país cada vez mais envelhecido e decrépito – e de suportar a sugestão favorável ao aborto ou à esterilização. E é se quiserem. Quem não quiser que recorra ao privado.
É a presunção e a fraqueza individual e o sufrágio – que nunca é universal, porque muitos não votam – que legitima o totalitarismo sibilino deste Estado. Mediante a eleição de representantes, frequentemente desconhecidos, passa-se a ideia de que é o povo que governa, enquanto o normal curso dos assuntos do Estado deixa muitas vezes dúvidas sobre quem realmente manda (o mercado, os lobbies, os políticos, os titulares dos órgãos de soberania?), ganhando o regime contornos de uma dietrologia.
Podemos perguntar se esta actuação do Estado hobbesiano – aquele que temos hoje – defende o interesse geral, ou seja, o da comunidade nacional. O que não é óbvio. Mas é isto que torna o Estado demo-liberal um caso interessante (patológico) de estudo, na medida em que transforma rapidamente, transferindo as responsabilidades para o mercado – que é politicamente neutro –, alguns interesses particulares em interesse geral. Os administradores da MacDonald’s ou da Coca-Cola estão convencidíssimos que os seus produtos são imprescindíveis para os portugueses e se inscrevem dentro do interesse geral do país. Mais, estão convencidos que os portugueses estão convencidos disso.

Manuel Brás

Notas:
1 Excerto de um artigo da revista Will und Macht, edição de 15 de Abril de 1935, sob o título Cristianismo positivo.
2 Excerto de um discurso do Ministro do Interior, Wilhelm Frick (1935).
3 Wilhelm Corsten, Kölner Aktenstücke zur Lage der Katolischen Kirche in Deutschland 1933-45, Köln (1949), p. 63.
4 Rauschning, Conversações com Hitler.
5 Karl Marx, Das Kapital.
6 Extracto do memorando secreto de Hitler sobre o plano quadrienal (1936).
7 Also spracht Zaratustra (Assim falava Zaratustra), F.W. Nietzsche, 1883-85.
8 Excerto de um discurso do Reichsführer SS Heinrich Himmler (1933).
9 O Anticristo, F.W. Nietzsche, 1894.
10 Idem.
11 Para além do Bem e do Mal, F.W. Nietzsche, 1886.
12 Idem.
13 Excerto de um discurso do Reichsführer SS Heinrich Himmler (1935).
14 Walter Hofer, Der Nationalsozialismus – Dokumente 1933-1945, Fischer Bücherei KG, Franckfurt Main.
15 Otero, P., A Democracia Totalitária, pp. 54, Principia. (citando Hobbes, T., Leviathan, Fondo de Cultura Económica, México, 1992, (parte II, cap. 17º), pp. 140-141.
16 Otero, P., A Democracia Totalitária, pp. 55, Principia (citando Prélot, M. e Lescuyer, G, Histoire des Idées Politiques, 12º ed., Paris, 1994, p. 257.

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sexta-feira, agosto 22, 2008

Charles Maurras 

Charles Maurras (20 de Abril de 1868 - 16 de Novembro de 1952) foi jornalista, dirigente e principal fundador do jornal Action Française. Foi a figura principal do movimento da Action Française. Nasceu na Provença (Martignes). Após terminar o bacharelato transferiu-se para Paris, onde rapidamente começou a colaborar em prestigiosas revistas como: «La Gazette de France», «La Revue Blanche», «Annales de Philosophie Chrétienne», «La Revue Indépendante», «Le Soleil» e «La Revue Encyclopédique Larousse». Fundou a revista «L'Action Française» com mais quatro amigos e camaradas. Esta última transformou-se no porta-voz do chamado Nacionalismo Integral, que se baseava na defesa da monarquia tradicional, hereditária, anti-parlamentar e descentralizada.

As Ideias
As ideias centrais do pensamento político de Maurras baseavam-se num intenso nacionalismo (que ele descreveu como um “nacionalismo integral”) e na crença numa sociedade ordenada, elitista. Estas eram as bases para o seu apoio à monarquia e à Igreja Católica Romana. No entanto, Maurras não tinha qualquer lealdade pessoal à Casa de Bourbon e foi agnóstico a maior parte da sua vida. Como muitas pessoas na Europa do seu tempo, foi assolado pela ideia da decadência, em parte inspirado pelas leituras de Hippolyte Taine e Ernest Renan. Achava que a França perdera a sua grandeza com a Revolução Francesa de 1789, uma grandeza herdada das raízes clássicas romanas e desenvolvida, como disse, por “quarenta reis que fizeram a França em mil anos”. A Revolução, como escreveu no Observateur français, foi uma revolta, uma obra negativa e destrutiva. Maurras viu neste declínio o resultado do Iluminismo e da Reforma Protestante. Maurras colocou as culpas naquilo a que chamou a “Anti-França”, definida como os “quatro estados confederados de Protestantes, Judeus, Mações e estrangeiros” De facto, para si, os primeiros três já eram todos uma forma de estrangeiros internos. O Anti-Semitismo e anti-Protestantismo eram temas comuns nas suas escritas. Ele achava que a Reforma, O Iluminismo e a Revolução tinham todos contribuido para que os indivíduos se colocassem à frente da nação, com consequentes efeitos negativos nesta última. Segundo Maurras, a democracia e o liberalismo aceleravam ainda mais o processo. Apesar de que as soluções políticas que ele advogava serem não muito distantes das dos monárquicos franceses, de muitas maneiras Maurras não se incorporava na tradição monárquica na França. As suas visões eram baseadas na razão e não tanto no sentimento, lealdade e fé.
Enquanto que a maioria dos monárquicos se recusava a envolver na acção política - por esta altura muitos tinham recuado para um Catolicismo interansigentemente conservador e uma indiferença para com os acontecimentos do mundo, que eles viam agora como irremediavelmente perigosos - Maurras estava preparado para se envolver na acção política, seja ela convencional ou não (exemplo disso eram os Camelots du Roi, grupo para-militar da Action Française, que se envolvia frequentemente em violência nas ruas). Ele adoptou a frase La politique d’abord (política primeiro) como o seu slogan. As suas ideias sobre a religião também eram muito diferentes. Apoiou a Igreja Católica porque ela estava intimamente ligada com a história Fracesa e porque a sua estrutura hierárquica e distinta elite clerical eram o espelho da sua imagem de uma sociedade ideal. Ela era, na sua opinião, a argamassa que mantinha a nação unida. No entanto, o seu agnosticismo era motivo de insatisfação por partes da hierarquia católica, e em 1926 alguns dos seus livros foram incluidos no Index Librorum Prohibitorum pelo Papa Pio XI (o movimento Action Française como um todo foi condenado ao mesmo tempo) — um grande choque para muitos dos seus seguidores, incluindo um número considerável do sacerdócio francês. A condenação foi no entanto levantada em 1938, o mesmo ano em que Maurras foi eleito para a Académie française.
Após a Segunda Guerra Mundial, durante a fase de "Libertação", Maurras foi detido e condenado, em 27 de Janeiro de 1945, a prisão perpétua por "cooperação com o inimigo", mesmo sem que Maurras tenha alguma vez sido germanófilo ou nacional-socialista. Maurras era apenas admirador confesso de Pétain, e não era adepto da Democracia. Em 1952, com 90 anos de idade, retiraram-no do cárcere, em Clairvaux, para morrer num hospital de Tours.

( http://pt.metapedia.org/wiki/Charles_Maurras )

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Charles Maurras (1868-1952) 

O principal organizador intelectual da Action Française que, a partir de 1908, passa a publicar um jornal diário com o mesmo nome, até 1944. Defensor de um nacionalismo integral através da instauração de uma monarquia tradicional, hereditária, anti-parlamentar e descentralizada que se assume contra os protestantes, os judeus, os metecos e os maçons. Proclama la France, seulement la France. Discípulo do positivismo de Comte, influenciado por La Tour du Pin. Distancia-se do nacionalismo místico e republicano de Maurice Barrès e de Charles Péguy. Onde estes são emotivos, Maurras assume-se como lógico e racional, contra o romantismo. Invoca, assim, uma concepção experimental e o primado da política. Considera que a necessidade da monarquia pode demonstrar-se pela dedução, tão rigorosamente quanto se demonstra um teorema. Adopta o chamado naturalismo social e o empirismo organizador. Condenado a prisão perpétua em 1945. Influencia o Integralismo Lusitano e é um dos inspiradores de Salazar. Importa salienta quatro linhas de força do respectivo pensamento: o racionalismo, o carácter não-cristão, o anti-estatismo e o doutrinarismo. A perspectiva racionalismo pretende sobretudo insurgir-se contra o romantismo que, segundo as palavras do autor, não passa de uma consequência literária, filosófica e moral da Revolução, contra a inteligência clássica e a ideia de civilização como contrução da razão, a partir do espírito greco-latino. Em segundo lugar, Maurras não era cristão, considerando que há no evangelho um almanaque para formar um bom demagogo anarquista. Contudo, na hora da morte ter-se-á convertido, declarando: estou cansado de raciocinar. Em terceiro lugar assume uma perspectiva não-estatista, considerando que a sociedade, tanto espiritual como temporal, é anterior – lógica e historicamente – ao Estado. Neste sentido diverge radicalmente da perspectiva de Mussolini, salientando que quando o Estado se torna tudo, o Estado não é mais nada. Assim, é um claro adepto da descentralização. Finalmente assume uma perspectiva doutrinarista, assumindo-se, por um lado, contra a hipótese de um chefe carismático e, por outro, contra o despotismo. Esta atitude derivou, sobretudo, do facto de ter experimentado o fracasso de Boulanger, considerando que não há nenhuma possibilidade de resistência da coisa pública sem doutrina.
( http://www.iscsp.utl.pt/cepp/autores/franceses/maurras.htm )

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quinta-feira, agosto 21, 2008

PNR: " Criminalidade violenta alastra de forma preocupante" 

«As últimas semanas têm sido férteis em casos de criminalidade violenta, nomeadamente assaltos, sequestros e homicídios, que o Governo teima em ignorar ou negar. O Ministro da Administração Interna, Rui Pereira, desdobra-se em comunicados e entrevistas onde tenta camuflar a gravidade da situação com um discurso ridículo e estafado.
A verdade é que os portugueses estão a ser vítimas, no seu próprio país, de bandos de criminosos que não se importam de matar e destruir a vida de terceiros a troco de alguns euros. O crime alastra a uma velocidade galopante e vivemos uma situação insustentável e sem paralelo na história recente do nosso país. Os partidos do sistema, culpados da situação, têm um discurso demagógico, populista ou securitário, que é usado para tentar disfarçar as suas políticas de destruição nacional.
É urgente reforçar e preparar melhor as nossas polícias, acabar com o sentimento de impunidade que alastra entre criminosos, agilizar e reforçar a aplicação da justiça, punir com serveridade os crimes contra as pessoas, repatriar os imigrantes que cometem crimes, e sobretudo acabar com o laxismo, preguiça e corrupção, reinante na classe política portuguesa.»

Retirado de: http://www.pnr.pt/portal/index.php?o...d=404&Itemid=1

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Projecto «Património Verde 08» 

Como Nacionalistas, a defesa do património natural e cultural é uma das nossas preocupações fundamentais.
Como tal, no próximo dia 29 de Agosto, sexta-feira, o núcleo do PNR de Viana do Castelo promove uma acção de vigilância florestal no mítico Monte de S. Lourenço, no concelho de Esposende.
A iniciativa, aberta a todos os militantes e apoiantes do PNR, decorrerá entre as 11h30 e as 17h00.
Ao longo deste período haverá oportunidade para visitar o Castro de São Lourenço, cuja ocupação está datada do Bronze Final e, numa segunda fase, da Idade do Ferro. Para além do aspecto histórico-arqueológico, o Monte de S. Lourenço é um local de rara beleza paisagística.
Se tem interesse e disponibilidade para participar na actividade do dia 29 de Agosto, envie por favor um email para: vianatp@gmail.com
Se deseja organizar uma acção idêntica na sua região contacte-nos: ce@pnr.pt

Comissão Executiva
Partido Nacional Renovador
www.pnr.pt

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terça-feira, agosto 19, 2008

Coimbra, menina e moça 

Em Coimbra, cresce a presença nacionalista: nasceu o Coimbra Terra Portuguesa.

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Terra Portuguesa 

O projecto "Terra Portuguesa" completa um ano.
Está de parabéns quem o concebeu e tem trabalhado infatigavelmente pelo êxito desse projecto.
Cada vez se torna mais evidente a importância das tarefas de esclarecimento e informação dirigidas ao conjunto dos portugueses, normalmente prisioneiros das mentiras e deformações transmitidas pelos meios de comunicação dominados pelas ideias e interesses instalados.
As possibilidades de sucesso da militância nacionalista dependem da sua capacidade para criar órgãos de informação próprios, canais de divulgação que possam combater eficazmente o silenciamento ou as calúnias com que alternadamente o sistema procura anular o nacionalismo.
O caminho é conhecido. O resto é trabalho. Está nas mãos de cada um fazer desta caminhada uma vitória política que fique a assinalar o nosso tempo.
Persistir até vencer, trabalhar obstinadamente, multiplicar os focos de difusão das nossas ideias e doutrinas, aproveitar todas as ocasiões para comunicar com os nossos compatriotas e tornar-lhes familiar a nossa vontade de recuperar um ideal português num Portugal do futuro.
A orientação que estava subjacente ao lançamento da rede "Terra Portuguesa" tem que ser continuada, e a rede informativa nacionalista tem que ser aprofundada e melhorada a cada dia.
É um desafio para todos os que nos lêem aqui. Ao trabalho!

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segunda-feira, agosto 18, 2008

Mente Vertical 

Um título feliz, para um blogue novo: é o Mente Vertical, de Simão Salgado.
Um novo impulso na blogosfera inconformista e contestatária.
Uma aposta em marcha: são as ideias que movem o mundo - e somos nós que as semeamos!

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De Carrazeda de Ansiães 

Um blogue nacionalista que nos chega de Trás-os-Montes: de Carrazeda de Ansiães.
Um exemplo que demonstra como é possível combater pela causa qualquer que seja o local onde nos encontremos e por maior que seja o isolamento em que julguemos estar: onde esteja um português, está um pedaço de Portugal. Pode e deve lutar-se pela Pátria, ai também, reunidos todos nesta rede solidária que deve juntar todos os que se apresentam para lutar pela nova Restauração.

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Esposende, 29 de Agosto 


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domingo, agosto 17, 2008

Projecto «Património Verde 08» 

Como Nacionalistas, a defesa do património natural e cultural é uma das nossas preocupações fundamentais.
Como tal, no próximo dia 29 de Agosto, sexta-feira, o núcleo do PNR de Viana do Castelo promove uma acção de vigilância florestal no mítico Monte de S. Lourenço, no concelho de Esposende.
A iniciativa, aberta a todos os militantes e apoiantes do PNR, decorrerá entre as 11h30 e as 17h00. Ao longo deste período haverá oportunidade para visitar o Castro de São Lourenço, cuja ocupação está datada do Bronze Final e, numa segunda fase, da Idade do Ferro. Para além do aspecto histórico-arqueológico, o Monte de S. Lourenço é um local de rara beleza paisagística.
Se tem interesse e disponibilidade para participar na actividade do dia 29 de Agosto, envie por favor um email para: vianatp@gmail.com
Se deseja organizar uma acção idêntica na sua região contacte: ce@pnr.pt
Fonte:Terra Portuguesa

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Le Pen, 80 ans – La crise du FN 

(um artigo de Alain de Benoist)

Toujours plus réactifs que réflexifs, les gens de droite ont tendance à se déterminer en fonction des personnes plus qu’en fonction des idées. Les partis de droite sont eux-mêmes bien souvent des outils de pouvoir personnel, et c’est la raison pour laquelle ils survivent rarement à ceux qui les ont fondés. C’est sans doute l’une des raisons pour lesquelles, en France, le Front national traverse à l’heure actuelle une crise profonde au moment même où son leader, Jean-Marie Le Pen, atteint l’âge de quatre-vingts ans.
Né le 20 juin 1928 à La Trinité-sur-Mer, en Bretagne, où son père était patron-pêcheur et sa mère fille de paysans, Le Pen devint «pupille de la nation» en 1942, son père ayant trouvé la mort après que son bateau eut sauté sur une mine. Deux ans plus tard, en novembre 1944, il cherche à s’engager dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI), mais n’y parvient pas en raison de son jeune âge. «Monté» à Paris pour y faire ses études de droit et de sciences politiques, il milite très tôt dans les milieux de droite. En 1949, il est élu président de la Corporation des étudiants en droit, dont il deviendra le président d’honneur en 1952.
Dès cette époque, il s’impose comme une «grande gueule», qui ne dédaigne jamais de faire le coup de poing. En janvier 1953, il organise une colonne de secours d’étudiants volontaires pour porter assistance aux populations néerlandaises sinistrées par les inondations.
Deux ans plus tard, on le retrouve en Indochine, où il sert comme sous-lieutenant dans le 1er Régime étranger parachutiste. Repéré par Pierre Poujade, il est se présente aux élections et est élu député de Paris en 1956. A l’âge de vingt-sept ans, il est alors le plus jeune député de l’Assemblée nationale. Réélu en 1958, il adhère au Centre national des indépendants (CNI)présidé par Antoine Pinay, devient le secrétaire général du Front national des combattants(FNC) et se porte à nouveau volontaire pour se battre en Algérie. Un peu plus tard, il participera également à l’opération franco-britannique de Suez, ce qui lui vaudra d’être décoré de la Croix de la valeur militaire.
Rentré en Métropole, Le Pen reprend ses activités politiques. En 1965, il est directeur de campagne de Jean-Louis Tixier-Vignancour, alors candidat à l’élection présidentielle. En octobre 1972, il fonde le Front national et en devient le président. Le parti végétera pendant plusieurs années, avant d’accéder à la célébrité en 1983, lorsque son secrétaire général, Jean-Pierre Stirbois, remporte à Dreux le score inattendu de 16,7 % au terme d’une campagne essentiellement axée contre l’immigration.
C’est le début d’une ascension de trente ans, au cours desquels Jean-Marie Le Pen va, entre 1984 et 2004, occuper plusieurs fois un siège de député au Parlement européen, être élu conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur en 1992 et 1998, et se présenter régulièrement à l’élection présidentielle, scrutin qu’il a toujours privilégié en raison de sa médiatisation. Alors qu’à l’élection présidentielle de 1974 il n’avait recueilli que 0,75 % des voix, il en obtient 14,3 % à la présidentielle de 1988, 15 % à celle d’avril 1995, enfin 16,8 % à celle d’avril 2002, où il parvient à se qualifier pour le second tour (il y portera son score à 17,7 % des voix, contre 82,2 % pour Jacques Chirac).
Le Pen s’impose à cette époque comme une force de la nature. Ses discours, émaillés de formules qui nourrissent d’innombrables polémiques (et bon nombre de procès), lui valent d’être diabolisé par la gauche et l’extrême gauche, tandis que la droite de gouvernement le tient à l’écart. Ses idées progressent pourtant incontestablement, surtout dans les milieux les plus populaires, au point que l’on parlera à partir de 1996 de «lepénisation des esprits».
Cependant, Le Pen nourrit aussi l’illusion de croire que tout peut reposer sur lui.
Courageux, possédant une indéniable culture historique, doté d’un instinct politique aigu, ce n’est en revanche pas un théoricien. Son but principal est moins de défendre des idées, dont il change d’ailleurs assez fréquemment comme l’attestent les variations de son programme (notamment en matière économique), que de rassembler une «famille» politique traditionnellement divisée. Il a surtout une tendance marquée à mettre à l’écart tous ceux dont il craint qu’ils lui fassent de l’ombre, ce qui lui a interdit de jamais organiser sa succession. La plupart de ses proches en feront l’expérience, à commencer par Jean-Pierre Stirbois et Bruno Mégret. En 1998, ce dernier a d’ailleurs fait scission pour créer un Mouvement national républicain (MNR), qui dépérira assez vite. Mégret, tout récemment, a même annoncé son intention de se retirer de la vie politique et de quitter la France.
Constamment représenté par les tenants d’un «antifascisme» obsolète, auquel la montée du FN a donné naissance par réaction, comme un extrémiste et un «raciste», Jean-Marie Le Pen est en fait l’un des hommes politiques français qui ont les premiers mis en oeuvre un véritable populisme. Le populisme n’est pas une idéologie, mais un style. Le Front national a souvent été décrit comme un parti national-populiste.
Mais c’est précisément sur le terrain du populisme que le FN a été concurrencé par Nicolas Sarkozy, qui a su très habilement séduire une large fraction de ses électeurs, en reprenant à son compte les préoccupations que Le Pen avait su exploiter (immigration, insécurité, chômage, critique de l’Europe, etc.), tout en donnant l’impression qu’il pourrait mieux y répondre que lui. A l’élection présidentielle de 2007, où Le Pen n’a obtenu que 10,4 % des voix, retombant ainsi à son niveau de 1984, Sarkozy a ainsi raflé dès le premier tour la partie plus petite-bourgeoise de l’électorat du FN, auquel seules les couches populaires et l’électorat ouvrier sont restés fidèles. Ces électeurs ont certes été déçus depuis, mais ne sont pas revenus pour autant au Front national.
Le FN est aujourd’hui en crise. Ses responsables se divisent sur des sujets comme l’avortement ou le régionalisme. Bruno Golnisch, longtemps considéré comme le successeur probable de Le Pen, n’a ni la compétence ni l’autorité nécessaires pour jouer ce rôle. Marine Le Pen, l’une des trois filles que le fondateur du FN a eu de sa première épouse, a renforcé son emprise sur le mouvement mais reste contestée par ceux qui lui reprochent de vouloir le «normaliser» en recherchant une respectabilité qui pourrait aboutir à sa banalisation.
L’appareil du parti, en proie de surcroît à de graves problèmes financiers, n’est plus guère à l’écoute de son électorat. En marge du FN, divers groupuscules s’agitent dans l’espoir, très irréaliste, d’en recueillir la succession.
Réélu président du FN au congrès de Bordeaux, en novembre 2007, Jean-Marie Le Pen peut pourtant se flatter des succès obtenus. Avec des scores allant en moyenne jusqu’à 20 % des voix, il a obtenu des résultats électoraux qu’aucun autre parti de la «droite nationale» n’avait jamais pu atteindre en un siècle. C’est de toute évidence à sa personnalité qu’il doit d’y être parvenu. Mais c’est aussi à sa personnalité qu’il doit de n’avoir jamais pu aller au delà.

Alain de Benoist
(15 juin 2008)

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quarta-feira, agosto 13, 2008

Presença em Fafe 

Surgiu um novo blogue a assinalar a presença na rede de jovens nacionalistas de Fafe: é o Fafe Nacional.
É uma iniciativa positiva, neste tempo morno em que vemos mais desistentes que resistentes.
Fazemos votos de longa vida para o Fafe Nacional - que venha para durar, para lutar, para constituir mais uma voz em defesa de Portugal ameaçado.

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Boletim Evoliano 

Seja no papel ou na net, recomenda-se a leitura das quatro edições do Boletim Evoliano.
Para quem queira a versão impressa, contactar a Legião Vertical.

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terça-feira, agosto 05, 2008

1º Festival Nacionalista de Verão 

http://www.pnr.pt/
No próximo dia 9 de Agosto, sábado, o PNR promove o 1º Festival Nacionalista de Verão.
O evento, que terá lugar no Algarve, pretende promover o convívio entre militantes e apoiantes do PNR, num ambiente descontraído e em local privado.
Ao longo de toda a tarde terão lugar, ao ar livre, alguns espectáculos musicais (com bandas de Portugal e Espanha) e vários debates com a participação de diferentes intervenientes, de Norte a Sul de Portugal.
Para todos os que se desloquem a partir de Lisboa e arredores, existe a possibilidade de viajarem no autocarro que o PNR alugou para o efeito.
A viagem de ida e volta ao Festival Nacionalista de Verão 2008, com a entrada no recinto incluída, tem o custo de apenas 20€. As inscrições são naturalmente limitadas e aceites por ordem de chegada.
Sugerimos que, caso tenha interesse em participar, envie o mais brevemente possível um email para ce@pnr.pt

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